Publication du rapport sur l’état de l’enfance 2020

FREDERICTON (GNB) – Dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfance, de la Journée nationale de l’enfant et de la Semaine d’éducation aux droits de l’enfant, le Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse a rendu public, aujourd’hui, son rapport annuel sur l’état de l’enfance. Le rapport a été rendu public lors d’un atelier virtuel proposé dans le cadre du neuvième Cours d’été international relatif aux droits de l’enfant.

Le rapport de cette année, intitulé Protéger les droits de l’enfant en période de pandémie, comprend six recommandations et donne un aperçu de certains défis que les enfants et les jeunes Néo-Brunswickois devront surmonter au fur et à mesure que la province va de l’avant et jongle avec les nouvelles réalités des mesures de santé publique pour prévenir la propagation de la COVID-19 tout en respectant les droits des enfants.

« Cette année, l’accent est mis sur les leçons à tirer des répercussions négatives de la pandémie sur les enfants et les jeunes, et sur la préparation de l’avenir en gardant ces derniers à l’esprit », a déclaré le défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, Norman Bossé. « Nous devons nous assurer de doter chaque enfant des outils qui lui permettront de développer son plein potentiel tout en veillant au bien-être des enfants les plus vulnérables et en donnant une voix aux jeunes pour qu’ils puissent planifier leur avenir. »

M. Bossé a indiqué que les données du rapport rappellent que les gouvernements, les groupes communautaires et les dirigeants doivent s’assurer d’aider tous les jeunes, en particulier les plus défavorisés. Le défenseur a demandé au gouvernement d’étudier la question du mieux-être sous l’angle des droits de l’enfant, de créer une stratégie provinciale de prévention du suicide chez les jeunes, et de travailler avec les jeunes pour élaborer un plan global de réimagination et de rétablissement des enfants et des jeunes. Il a souligné que le rapport porte en grande partie sur la satisfaction des besoins de chaque enfant en matière d’éducation et de mieux-être, et sur l’importance de rehausser les efforts pour y parvenir en dépit des pertes subies pendant la pandémie.

« Les élèves du Nouveau-Brunswick ont été parmi les premiers et les plus gravement touchés au fil du temps dans notre pays, a affirmé M. Bossé. Les mesures prises ont probablement grandement contribué à nos premiers efforts pour contenir la propagation du virus, mais il ne faut pas oublier le prix payé par les enfants et les familles. Avec la rentrée scolaire de cet automne, la nouvelle normalité dans les salles de classe s’accompagne d’une foule de défis supplémentaires pour les apprenants et le personnel. Ce rapport contribuera grandement à nos efforts visant à maintenir les possibilités et les résultats des enfants en matière d’éducation, tout en protégeant l’ensemble de leurs droits et en favorisant leur bien-être et leur intérêt supérieur. En tirant des leçons de nos réussites et de nos difficultés durant cette période difficile, j’ai bon espoir que la province peut continuer à aller de l’avant dans la défense des droits des enfants en se basant sur les améliorations qu’elle y a apportées. »

La Journée mondiale de l’enfance et la Journée nationale de l’enfant sont célébrées le 20 novembre de chaque année pour commémorer l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, qui prévoit que tous les enfants devraient être traités avec dignité et respect, avoir une voix, être protégés du danger, avoir leurs besoins fondamentaux satisfaits, et avoir toutes les chances d’atteindre leur plein potentiel.

La Semaine d’éducation aux droits de l’enfant se tient du 15 au 21 novembre, et elle vise à célébrer et à promouvoir les droits des enfants et des jeunes.

Le Cours d’été international relatif aux droits de l’enfant est une activité annuelle où les professionnels qui travaillent auprès des enfants ou qui font la promotion de leurs droits offrent des séminaires en collaboration avec le service de la formation continue de l’Université de Moncton. Les participants ont la possibilité de faire du réseautage et de partager leur expérience et leurs connaissances avec d’autres spécialistes du domaine de la défense et de la protection des droits de l’enfant.

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