Rapport du Conseil consultatif des Premières Nations sur l’Examen des services de santé mentale et de prévention du suicide chez les jeunes
PREMIÈRE NATION DE ST. MARY’S (GNB) – Le Conseil consultatif des Premières Nations a présenté au défenseur des enfants et des jeunes son rapport sur l’Examen de services de santé mentale et de prévention du suicide chez les jeunes intitulé Aucun enfant abandonné (Katop Wasis Sesomiw Nokalawin (wolastoqiyik) / Mo Nagelameg Neoteetjit Mitjoaatjitj (mi’kmaq)).
Le rapport comprend 13 appels à l’action formulés par le conseil en vue d’affronter les défis rencontrés par les enfants et les jeunes autochtones et de combler les lacunes dans la prestation des services de santé mentale.
Le rapport appuie également la demande du défenseur de mener un examen plus vaste afin de cerner les lacunes dans les services de santé mentale pour les jeunes autochtones.
« Les autochtones sont un des groupes de la population les plus touchés par les problèmes de santé mentale », a déclaré la coprésidente du Conseil consultatif des Premières Nations et directrice de la santé de la Première Nation Neqotkuk (Tobique), Roxanne Sappier. « Le taux de suicide y est trois fois plus élevé que chez les non-autochtones, et il est encore plus élevé chez les jeunes autochtones âgés de 15 à 24 ans. Nous devons modifier notre approche en matière de prévention du suicide de manière à inclure des services et programmes adaptés à la culture. »
Un des appels à l’action vise à reconnaître et soutenir officiellement les langues mi’kmaq, peskotomuhkati et wolastoqiyik par les lois provinciales, et propose que la culture autochtone soit l’une des pierres d’assise des services de mieux-être mental, de santé et de traitement des dépendances pour les jeunes autochtones.
Plusieurs appels à l’action portent sur la nécessité d’accroître la collaboration avec les gouvernements fédéral et provincial; de faire preuve d’une plus grande transparence en ce qui a trait aux transferts fédéraux administrés par le gouvernement provincial; et de donner une plus grande place aux dirigeants autochtones dans les décisions sur la répartition des dépenses en santé mentale pour les enfants et les jeunes autochtones.
« Une vie perdue par suicide en est une de trop », a affirmé le coprésident du Conseil consultatif des intervenants, Graydon Nicholas. « Nos peuples doivent créer des partenariats entre les dirigeants autochtones, les administrateurs, les organismes et les gouvernements provincial et fédéral pour trouver le chemin menant à l’amélioration des services de santé mentale pour nos jeunes. »
Un feu sacré a été allumé par l’Aîné Ed Perley lors d’une cérémonie de l’aube à 6 h. Il brûlera pendant deux jours afin de favoriser la guérison des personnes qui ont perdu un jeune à la suite d’un suicide ou qui interviennent auprès de jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Le feu sacré se veut aussi un soutien au rapport du défenseur des enfants et des jeunes Le meilleur de ce que nous avons à offrir, qui sera rendu public mercredi.
RENSEIGNEMENTS POUR LES MÉDIAS :
Heidi Cyr, communications, Bureau du défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, 506-476-9145, heidi.cyr@gnb.ca.